1970 – A 22 ans j’intègre l’école des Beaux-arts de Quimper ou je découvre enfin le plaisir de faire.
1973 – Je ressens le besoin d’acquérir une maitrise professionnelle et je passe un CAP de tailleur de pierre.
J’y découvre la stéréotomie1 qui m’introduira peu à peu à la magie des tracés régulateurs et à la géométrie sensible.
1976 – Après un passage dans les carrières de Beaulieu en Languedoc, je pars expérimenter mes nouvelles compétences dans le Finistère où je découvre le granit de Kersanton et l’imagerie populaire. Au moyen de la taille directe je m’essaye à capter l’imaginaire à la manière des surréalistes.
J’applique rapidement l’aisance acquise dans le travail de la pierre à celui du bois.
1985 – Mes fréquentations professionnelles me rapprochent d’un maître2 qui m’initie au tracé de la lettre et à la gravure lapidaire. Il m’amène à fréquenter ponctuellement tel ou tel graphiste et calligraphe de renom et je rentre peu à peu dans l’univers des signes.
J’ai aussi participé aux aventures de collectifs tels que « Art-métal »3 de Saint-Etienne où je me suis initié à l’Art Public et qui m’a permis de croiser la route des peintres algérien de l’école du signe4 « Loire pour Tous » à Nantes, avec qui j’ai conçu et réalisé une sculpture en mouvement, « Lettre de pierre » dans la région lyonnaise, avec lequel j’ai approfondi ma pratique du dessin de lettres de la calligraphie et de la gravure.
Pour moi l’expression se construit dans la durée. C’est une quête sans fin.
2019-2020 – Je reste ouvert à de nouveaux apprentissages comme dernièrement une brève initiation à l’usage de l’herminette africaine par un sculpteur traditionnel burkinabé5
1. art du tracé et de la découpe en taille de pierre
2. JC Lamborot (1921-2004)
3. créateur du collectif Art-métal : Michel Bassari
4. les peintres du signe : Mohamed Khadda, Kacimi, Denis Martinez
5. Bomavé Konaté